La crise fait lentement disparaître la classe moyenne

Peter Casteels
Middenklasse
Autoassemblage, een van de 'middenjobs' die dreigen te verdwijnen (Foto Hugo90)
Travailler sur chaîne d'assemblage automobile, un type de travail de la classe moyenne tendant à disparaître (Photo: Hugo90)

Aux États-Unis, depuis la publication en 2011 du livre "Race against the machine", on ne compte plus les débats au sujet de l'impact des technologies sur le marché du travail et notre société toute entière. Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee, économistes au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et auteurs de l'ouvrage, estiment que l'automatisation a complètement chamboulé le monde du travail. Ils y détaillent trois grandes observations.

D'abord, avec des tâches simples devenant sans cesse plus automatisées, l'écart entre les travailleurs peu et hautement qualifiés – ces derniers demeurant, pour le moment, indispensables - ne cesse de croître. Ensuite, se jouant désormais des frontières, quelques "super stars" de l'économie globalisée gagnent toujours plus d'argent que l'extrême majorité des individus. Et enfin, les profits supérieurs engendrés par l'augmentation permanente de la productivité des entreprises se répartissent inégalement entre le capital et les travailleurs, au détriment de ces derniers.

"Race against the machine" illustre à merveille les angoisses liées aux extrêmes de l'économie américaine. Il serait cependant naïf de penser que ces transformations n'affectent pas également les équilibres européens. Maarten Goos, professeur d'économie à la KU Leuven s'intéresse à l'impact des technologies sur le marché du travail. En 2013, en collaboration avec Anna Salomons (Université d'Utrecht) et Marieke Vandeweyer (KUL), il publie l'article "Job Polarization During the Great Recession and Beyond". Ils y analysent comment les emplois destinés à la classe moyenne sont tout particulièrement ceux qui se font remplacer par des machines et des robots.

Progrès technologique

Maarten Goos: "Ces discussions au sujet de l'influence de la technologie sur le monde du travail, on les entend depuis 150 ans. Au 19ème siècle, il y avait cette idée forte que l'apparition des machines dans l'entreprise allait rendre la présence des travailleurs inutile. On craignait le développement d'une population appauvrie alors que les machines feraient tout le travail. Mais à la fin du 19ème siècle, ces discussions sont passées à l'arrière-plan: des innovations comme l'électricité, la chimie ou la production d'automobiles ont provoqué une formidable croissance économique, profitable à tous. Aussi bien pour les travailleurs que les employeurs, qui ont vu leur niveau de vie fortement augmenter.

Mais depuis les années 1970, la croissance économique ralentit et la répartition inégale des richesses s’accroît. Voilà les raisons pour lesquelles le débat du rôle des technologies dans notre société revient au devant de la scène"

Au siècle dernier, la panique face à la machine s'est révélée injustifiée. Est-ce à nouveau le cas?

Goos: "Comparer ce qui se passe aujourd'hui avec ce qui s'est déroulé il y a 150 ans ne marche pas. Sans compter les différences qui existent entre la nature même des évolutions technologiques: nous vivons actuellement la troisième révolution technologique, celle des circuits imprimés (ordinateurs). La seconde avait consisté dans le développement de grues pouvant se mouvoir et soulever des poids latéralement. A cette époque, les industries automobiles avaient besoin de travailleurs pour assembler les voitures. A présent, on développe des logiciels s'assurant que des robots réalisent bien cette tâche."

Anna Salomons: "La différence entre le court et le long terme est importante. Tout progrès technologique est bon, personne ne voudrait revivre cent ans en arrière. Ce progrès contribue également à la croissance économique et et à la création d'emplois. Seulement, ces éléments ne sont pas toujours équitablement répartis. Différentes vagues de progrès technologique ont eu différents effets, et on dirait que la vague que nous connaissons affecte plus particulièrement les gens avec un niveau d'éducation moyen. Pour une partie, sur le marché du travail, ils deviennent comme superflus. Mais cela ne veut pas dire qu'on ne peut pas s'adapter à cette nouvelle réalité en ajustant l'offre d'éducation et de formation. Ce décalage qui apparaît peut très bien disparaître sur du long terme."

Comment ces évolutions sont-elles perçues sur le marché du travail?

Goos: 'Le chirurgien reste un bel exemple d'un type d'emploi hautement qualifié qui ne peut être facilement remplacé par une machine'

Goos: "On parle parfois, de manière très abstraite, de la 'disparition de la classe moyenne'. On prend alors l'angle de la profession: les professions les moins bien rémunérées, tels quel les serveurs ou le personnel de nettoyage, sont difficiles à automatiser. Ensuite viennent les emplois de la classe moyenne. Il s'agit ici des travailleurs dans l'industrie, comme les assembleurs de voitures, ou de des travailleurs de bureau chargés de tâches comme la comptabilité. Et il devient de plus en plus aisé d'automatiser ce type de tâche à l'aide de logiciels. 'Microsoft Office' en est l'exemple classique, ces logiciels rendent le travail de nombreux employés inutile. Il s'agit surtout d'emplois routiniers."

Salomons: "Une opération routinière reste ce qui convient le mieux à un ordinateur. Il est plus difficile pour eux de passer l'aspirateur que d'assembler une voiture de toutes pièces. Des missions saisies dans un protocole peuvent être automatisées. Ce qui nous semble simple à réaliser ne l'est pas toujours pour un ordinateur."

Goos: "Le chirurgien demeure un bel exemple d'un type d'emploi hautement qualifié qui ne peut être facilement pris en charge par la technologie. D'abord parce que son travail est bien trop précis et complexe, et puis il est surtout changeant."

Salomons: "C'est pourquoi il est difficile d'évaluer les effets de la technologie car les difficultés changent en permanence. [...] La seule chose qu'on peut affirmer est que les effets sont les plus importants sur la classe moyennement éduquée. Et c'est là le problème car si les effets de la technologie étaient uniformément répartis sur tous les travailleurs, les décideurs auraient moins de soucis à se faire."

Est-il vrai que les gens ont plus peur de la "globalisation" que des robots?

Goos: "Les conséquences liées aux progrès technologiques sont au moins aussi importantes que celles liées à la globalisation. Mais il est difficile de le démontrer. Si on peut par exemple déplacer des 'call centers' vers l'Inde, c'est parce que la technologie nous le permet. Internet s'apparente à une invention qui rapetisse fortement le monde."

Salomons: "Et si on porte plus d'attention à la globalisation, c'est peut-être aussi parce que les gouvernements ont plus d'emprise sur elle. Le politique peut appliquer son pouvoir sur les frontières, les barrières et les zones de libre-échange. Par contre, personne ne peut empêcher une entreprise d'acheter un robot qui prendra en charge le travail de ses ouvriers. On assiste ici à des micro-décisions, dans lesquelles personne ne désire interférer."

Vous écrivez qu'en période de récession, tous les changements évoqués s'accélèrent. C'est ce qui se passe pour le moment en Europe?

Anna Salomons (Foto Universiteit Utrecht)
Anna Salomons (Photo: Université d'Utrecht)

Goos: "C'est ce que nous voyons dans les données, mais il est difficile de dire ce qui motive cette accélération. On assiste en Espagne à une disparition forte des emplois de la classe moyenne. C'est en lien avec l'éclatement de la bulle immobilière du pays, le secteur s'est effondré. Mais on assiste à des situations similaires dans des pays où la santé de ce secteur est bien différente.

On peut tout de même avancer une hypothèse plausible: les entreprises prises à la gorge par la crise se comportent différemment qu'en temps normal. Tant que les bénéfices sont là, elles regardent les innovations possibles avec prudence. Par contre, si la situation devient difficile, la mise en oeuvre d'une restructuration deviendra plus facile. Arrivent alors les robots, qui peuvent effectuer le travail des employés pour un coût équivalent à une fraction de leurs salaires. Des gains considérables deviennent alors possibles.

Le journal De Tijd a récemment relaté l'histoire d'un menuisier à la tête d'une petite entreprise souffrant de la crise. Il a acheté un bras robotisé au Danemark pouvant prendre le bois d'une ligne d'assemblage pour l'amener et le pousser contre un scie. Auparavant, il avait besoin d'un homme pour effectuer cette tâche. Cet investissement s'est révélé peu coûteux et il peut faire travailler son robot sept jours sur sept s'il le désire. Lorsque la situation économique deviendra meilleure, il ne débranchera pas son robot pour la cause. Voilà un emploi définitivement perdu, et les exemples sont multiples.

Salomons: "Sans oublier que les changements que nous évoquons restent relatifs: pendant de meilleures périodes économiques, nous créons plus d'emplois. Mais dans les années à venir, il y aura proportionnellement plus d'emplois à destination des personnes peu et fortement formées, que pour ceux se trouvant dans le milieu du panier."

Education

Que peuvent faire les pouvoirs publics? Pour le moment, le politique essaie essentiellement de rendre le marché du travail plus flexible et attractif...

Goos: "Il existe plusieurs manières d'aborder ce phénomène. Le politique doit d'abord s'assurer que le plus grand nombre d'emplois hautement qualifiés trouve preneur. On en crée d'ailleurs encore et toujours dans l'industrie chimique. On doit également encourager les jeunes à suivre des formations plus complexes, qui leur assureront de trouver un emploi. Les autorités peuvent aussi stimuler les secteurs d'activité nécessitant des travailleurs hautement qualifiés et les soutenir à l'aide des subsides à l'innovation.

Pour ce qui est des emplois "moyens", il faut effectivement se diriger vers un marché du travail plus flexible. Je travaille à un projet où nous accompagnons les travailleurs de Ford Genk. On amène ces personnes dans une dynamique de reclassement professionnel en les motivant à reprendre une formation. Ford Genk est une très grande entreprise en Flandre, où il y a de l'argent à aller chercher. Ainsi que du côté des importantes indemnités de départ parfois perçues par les travailleurs. De là peut naître une idée.

Les gens qui perdent leur emploi ne doivent certainement pas sombrer dans la pauvreté. Mais si, trois jours après avoir été licenciés, un travailleur se voit offrir un nouveau contrat, cela représente aussi un paquet d'argent. Ces gros moyens financiers devraient être utilisés afin de subsidier des employeurs pouvant offrir des emplois. Ou alors les transformer en subsides à la formation d'individus ayant des difficultés à retrouver un boulot. Avec le système actuel d'indemnités, on a parfois l’impression d'assister à une file de gens passant à la caisse."

Salomons: 'Plutôt que la flexibilité, il faut s'assurer que chacun reçoive la meilleure formation possible, c'est beaucoup plus efficace'

Salomons: "Je ne suis pas tout à fait d'accord sur ce point. Mais comme je travaille au Pays-Bas... Cela fait déjà très longtemps qu'on y parle de flexibilité. Les politiques considèrent cela comme le Saint Graal du marché du travail, que plus de flexibilité permettra de résoudre tous les problèmes. Elle est nécessaire lorsqu'on constate une tension évidente entre une groupe de demandeurs d'emploi et le marché du travail. Mais ce n'est pas le cas au Pays-Bas: le taux de chômage naturel (taux faisant abstraction de fluctuations comme une crise, ndlr) est bas. [...] Sans oublier que cela rend la vie des travailleurs très incertaine.

Il vaut mieux s'assurer que chacun reçoit la meilleure formation possible, c'est beaucoup plus efficace. Un système d'enseignement indulgent, qui incite à l'étude afin que le moins de personnes possibles ne doivent en sortir. On sait d'ailleurs que les personnes détenant un diplôme du supérieur changent plus facilement et rapidement d'emploi. [...]

Goos: " [...] Mais je suis d'accord avec vous: l'éducation demeure extrêmement importante. 12% de nos jeunes n'obtiennent pas un diplôme d'études secondaires. C'est un boulet qu'ils traineront tout au long de leur vie."

Si il y a de plus en plus d'emplois pour les personnes peu qualifiées, pensez-vous qu'elles obtiendront plus facilement ces postes? Et l'enseignement restera-t-il quelque chose d'attrayant? 

Goos: "Vous touchez un point sensible de notre étude. Sur base de notre recherche, nous avons pu conclure qu'investir dans l'enseignement se révèlerait inutile pour certains jeunes. Et ces 12% de "sans diplômes" pourraient toujours aller s'occuper du nettoyage. Cela semble pouvoir fonctionner. Mais en prenant un peu de recul, on note que ce raisonnement est fallacieux.

Les personnes détenant un diplôme plus élevé font mieux en tous points: ils courent un risque moindre de chômage et de pauvreté, ont un meilleur accès aux soins de santé. Il est primordial que tout le monde puisse recevoir un diplôme. Même si ça signifie pour certains d'avoir parfois à occuper un emploi pour lequel ils sont trop qualifiés."

Vous prétendez qu'il existe plus d'emplois pour les personnes peu qualifiées. Pourtant, à l'heure actuelle, ce sont essentiellement ces profiles qui sont au chômage. Comment l'expliquez-vous?

Maarten Goos (Foto KU Leuven)
Maarten Goos (Photo: KU Leuven)

Goos: "Notre recherche s'est penchée sur la demande présente sur le marché du travail, c'est à dire 'quels sont les emplois disponibles'. De l'autre côté, il y a l'offre des travailleurs, que nous n'avons pas étudié. Peut-être que les Belges ne trouvent pas intéressants de nettoyer à ce prix-là, ce que je peux comprendre.

Salomons: "Les personnes les moins formées représentent toujours le groupe d'individus les plus vulnérables. En observant les chiffres, on constate qu'ils se sont déplacés sur le marché du travail. Une personne avec un haut niveau d'étude qui désire obtenir un emploi de moindre qualité l'obtiendra toujours face à une personne peu qualifiée. Les personnes les moins instruites sont toujours dans une situation désavantageuse."

Société à risque

Peut-on vivre sans friction dans une société où la plupart des gens ont soit un job de haut niveau, soit un piètre poste?

Goos: "Il s'agit bien d'une société à risque. La classe moyenne représente un groupe de personnes s'étant construit une carapace pour se protéger. Ils savent gérer l'adversité. Mais si ce groupe vient à disparaître, beaucoup de familles se retrouveront sans protection. Elles tomberont alors en marge de la société et il deviendra beaucoup plus difficile pour elles de dépasser cette période de récession. La pauvreté se répand, et en même temps, la protection de ces personnes diminue.

Salomons: "Le politique doit s'assurer du maintien de la qualité des emplois. Et être très prudent avec des mesures comme la flexibilité ou l'introduction des mini-jobs comme en Allemagne. Elles affectent toujours les personnes les plus vulnérables en premier alors qu'elles devraient être les mieux protégées, surtout en période de récession."

L'inégalité croissante des revenus à laquelle on assiste se fait de concert cette la polarisation du marché du travail?

Goos: "Oui, cette inégalité a bel et bien augmenté. Moins en Europe continentale que dans les pays anglo-saxons, mais cela reste significatif. Toujours plus de capitaux sont concentrés dans les hautes sphères de la société. Les recherches à ce sujet sont en cours et les conclusions restent suggestives, mais l'idée est que l'inégalité sape la cohésions sociale. D'ailleurs quand on interroge les gens, ils comparent souvent leur propre position avec le reste de la société.

Le fait que des banquiers perçoivent des primes se comptant en millions pèse sur toute la société. Ça a un impact social. La crise aux États-Unis a été causée par des gens ayant accumulé trop de dettes. Il s'agissait de la classe moyenne, des gens travaillant très dur mais qui en même temps voyaient d'autres gagner beaucoup plus d'argent qu'eux. Ils désiraient faire pareil. Ils ont acheté de trop grosses maisons, avec les conséquences néfastes qui les accompagnent.

Goos: 'Il devient très difficile pour un enfant pauvre d'accéder à une formation de haut niveau si la société est très inégalitaire'

Mais la Belgique est un cas particulier. J'ai demandé à un étudiant de lister toutes les études belges s'étant intéressées à la thématique de l'inégalité des revenus. Il n'a trouvé qu'un seul et unique petit rapport. Nous n'avons pas accès à des données fiables nous permettant d'étudier cette forme d'inégalité dans notre pays. C'est une grande déception pour moi. (Le Centre pour la Politique Sociale a publié en 2011 une note rassemblant de nombreuses données sur l'inégalité salariale , ndlr) [...] .

Les inégalités salariales impactent aussi le principe de l'ascenseur social: il devient de plus en plus difficile pour un enfant pauvre d'accéder à une formation de haut niveau si la société est très inégalitaire. On a beaucoup discuté de ce phénomène aux États-Unis, où le célèbre mythe du rêve américain ne fonctionne plus."

Salomons: "Ceci est également valable pour l'Europe. On a instauré aux Pays-Bas un système similaire afin de financer l'enseignement supérieur. La plupart des étudiants ne reçoivent plus de bourse, mais ils peuvent emprunter de l'argent à un tarif avantageux. Celui qui vient d'une famille où on n'a pas pour habitude de faire des études ne va pas réfléchir longtemps à l'idée d'emprunter pour étudier. Il a peut-être peur de ne pas obtenir son diplôme, ou est réticent à l'idée de prendre de grands risques financiers. L’accès à l'éducation est mis sous pression."

Cela vaut-il aussi pour la Belgique?

Goos: "Notre enseignement est fortement subventionné, mais il y a d'autres lacunes. La "liberté de l'enseignement" règne en Belgique. Il existe un tabou au sujet de l'organisation de tests d'orientation contraignants permettant de dire aux élèves quelles orientations à suivre ou à ne pas suivre. On laisse tout le monde s'inscrire à l'université, et après un an, beaucoup l'ont déjà quitté. Cela donne peut-être aux jeunes le temps de s'adapter, mais c'est terriblement inefficace."

Salomons: "De tels tests ont à la fois des avantages et des inconvénients. Aux Pays-Bas, tous les enfants de douze ans passent le test "Cito" sur base duquel on détermine les cours qu'ils devraient suivre dans le meilleur des cas. Si un enfant issu d'une famille pauvre s'en sort bien, il sera poussé vers des études le préparant à l'Université.

Si vous demandez aux gens ce qu'ils regrettent le plus, beaucoup vont vous répondre le choix de leurs études. Il ne faut pas forcer les gens, mais ils ont droit à une meilleure information, que ce soit en matière de perspectives salariales ou autre. Parfois, des gens étudient des années et ne se rendent compte de la difficulté de trouver un emploi avec leur diplôme qu'après-coup. C'est très frustrant.

Goos: "Nous avons demandé aux travailleurs de Ford Genk que nous suivons de faire une liste des formations qu'ils voulaient suivre: cours de langue, de comptabilité, etc. On s'est vu proposer de tout. Sur base de cette liste, nous leur avons fait des propositions concrètes, accompagnées d'informations particulières sur les chances offertes par chaque formation en matière d'emploi. Cela permet d'orienter les gens, sans les forcer. C'est quelque chose qu'on pourrait imaginer dans l'enseignement, mais les pédagogues sont radicalement contres. Ils défendent la liberté de l'enfant à faire lui-même ses propres choix."

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